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Avancer courageusement vers l’avenir

February 9, 2024

 

Bernadette et sa voisine, Alegria Narvaez, qui lui a présenté le bouddhisme de Nichiren Daishonin  

Par Bernadette Biggs 

Un jour, ma voisine, Alegria Narvaez, m’a demandé ce qui me préoccupait et je lui ai parlé de l’état de santé de mon père. Elle m’a tout de suite transmis Nam-myoho-renge-kyo, m’offrant même une carte pour m’aider à le prononcer. Après avoir récité Daimoku* ensemble pendant une minute, elle m’a invitée à une réunion de discussion chez elle. J’ai accepté avec enthousiasme et lui ai demandé si je pouvais venir avec ma mère. Elle m’a répondu « Bien sûr ! » J’en ai informé ma mère, et nous y sommes allées toutes les deux. C’est l’évènement le plus merveilleux qui soit arrivé à ma famille. Dès la première rencontre, je me suis sentie à l’aise et depuis, je n’ai jamais cessé ma pratique bouddhique. J’ai adhéré à la SGI du Canada et, un peu plus tard, soit le 4 août 2013, j’ai reçu mon Gohonzon* avec bonheur. Aujourd’hui, je m’implique dans l’organisation en tant que responsable de chapitre pour le Groupe des jeunes femmes ainsi que pour le Groupe des Feuilles d’érable de ma région qui soutient les activités de l’organisation en coulisses.

En 2019, j’étais aidante à mi-temps pour mes parents mais, avec la pandémie de COVID-19, leur santé est devenue ma priorité à plein temps. Cette période n’a pas été sans défis pour ma pratique bouddhique mais, fort heureusement, le soutien de mes compagnes et compagnons dans la foi, et des responsables de la SGI, m’a été d’un grand secours. Malheureusement, ma mère est décédée en juin 2021, suivie peu après par mon père en avril 2022. Je me suis alors retirée pendant un mois de mes responsabilités dans la SGI, mais je n’ai jamais cessé de réciter Nam-myoho-renge-kyo durant cette période. Peu à peu, je me suis mise à postuler pour des emplois et, malgré l’adversité, j’ai progressivement retrouvé le goût de vivre. J’étais consciente que je devais y arriver. Le 1er mai 2022, j’ai repris mes activités bouddhiques avec un nouvel élan, et contribué au Fonds spécial de la SGI du Canada en mémoire de mes parents. Je me suis ensuite fixé l’objectif de trouver un emploi pour kosen rufu* à l’intérieur des deux mois suivant le décès de mon père. Néanmoins, arrivée au mois de juin, je me sentais frustrée, car ma date cible était dépassée et je n’avais toujours pas trouvé de travail.                           

Feu le président de la SGI, Daisaku Ikeda, a écrit :

« Quoi qu’il arrive, le plus important est de continuer à réciter Nam-myoho-renge-kyo. En agissant ainsi, vous deviendrez immanquablement heureux. Même si tout ne se déroule pas comme vous l’aviez espéré ou imaginé, lorsque vous y repenserez plus tard, vous comprendrez, à un niveau plus profond, qu’il s’agissait en fait du meilleur résultat possible. Telle est la voie des immenses bienfaits invisibles. »[2]

Puis, à ce moment crucial, ma responsable de district m’a rappelé que Nichiren Daishonin avait déclaré :

« Et pourtant, même si l’on pouvait prendre la terre pour cible et la rater, même si l’on pouvait réussir à attacher le ciel, même si le mouvement de flux et de reflux des marées pouvait cesser et le soleil se lever à l’Ouest, jamais les prières du pratiquant du Sûtra du Lotus ne resteraient sans réponse. »[3]

Elle m’a ensuite prodigué de magnifiques encouragements et m’a incitée à intensifier mes prières en affirmant que le poste qui me ressemblait n’était tout simplement pas encore disponible pour moi. À partir de ce moment-là, j’ai changé ma façon de réciter Nam-myoho-renge-kyo. La nouvelle prière que j’adressais au Gohonzon était celle-ci : « J’ai besoin d’un emploi qui me permette de contribuer à kosen rufu.[4] Je dois pouvoir payer mon loyer, régler mes factures et faire des courses pour me nourrir. J’aimerais également continuer à contribuer mensuellement au fonds de la SGI. De plus, je souhaite présenter ce bouddhisme à mes nouveaux collègues de travail et les aider à devenir heureux. »

Peu de temps après avoir commencé à réciter Daimoku avec cette prière simple et honnête, j’ai croisé une bonne amie qui savait que j’étais en recherche professionnelle. Après m’avoir notifiée que la banque où elle travaillait embauchait de nouveaux employés, elle a ajouté qu’elle pouvait me recommander si j’étais intéressée. J’ai tout de suite été emballée à sa description des tâches liées au poste et, dès le lendemain, elle me soumettait l’offre d’emploi. Plus tard cependant, j’ai rencontré moult difficultés sur leur site internet. Ce soir-là et le lendemain matin, j’ai donc récité Nam-myoho-renge-kyo pour réussir à compléter le formulaire de candidature long et complexe. Il m’a fallu près de deux heures pour y arriver, mais j’y suis parvenue. J’ai ensuite transmis mon curriculum vitae à mon amie pour qu’elle l’achemine directement à son supérieur. Quelques jours plus tard, de façon mystique car c’était l’anniversaire de naissance de ma mère, j’ai été contactée pour passer une entrevue à la banque le lendemain. Le soir-même, avec d’autres membres, j’ai prié pour que tout se déroule bien mais le lendemain, pendant l’entrevue en ligne, j’ai dû composer avec un problème technique majeur faisant en sorte que je ne pouvais pas entendre mes interlocuteurs. Heureusement, une fois la communication rétablie, l’entretien s’est très bien déroulé. Par la suite, les responsables ont confié à mon amie qu’ils m’avaient appréciée et envisageaient sérieusement ma candidature, notamment parce que j’étais intéressée à évoluer dans l’entreprise et à apprendre de nouvelles tâches dans le futur.

Bernadette avec son père, Bernard, et sa mère, Maria, en 2016  

 En attendant leur décision, j’ai persévéré dans ma récitation de Daimoku et ma recherche d’emploi. Durant toute cette période, j’étais d’ailleurs très impliquée dans mes activités bouddhiques. Par exemple, en février 2022, avec des responsables du Groupe de la jeunesse de la région, nous avons lancé « l’Académie de l’unité en coulisses ». De plus, en juin 2022, j’ai aussi soutenu en arrière-scène, l’organisation d’importants événements, comme la toute première réunion nationale en ligne des responsables de la SGI du Canada, avec traduction simultanée en plusieurs langues. Mon mentor, Daisaku Ikeda, a déclaré :

« Ceux qui se lancent des défis sincères, en menant leur vie en rythme avec la Loi merveilleuse, kosen rufu et la SGI, posent les fondations d’un bonheur éternel et remportent la victoire ultime dans la vie. »[5]

Une semaine après l’entrevue, on me proposait un poste, mais le défi s’est manifesté dans la vérification complète de mes antécédents. Heureusement, un employé sympathique et bienveillant m’a contactée pour m’expliquer point par point comment fournir les informations nécessaires. J’ai prié pour que le processus se déroule sans heurts et, le 25 juillet, j’ai appris que j’avais coché toutes les exigences requises. J’ai obtenu le poste avec une entrée en fonction prévue le 2 août, soit quatorze mois après le décès de ma mère et tout juste quatre mois après celui de mon père. Mes prières s’étaient réalisées ! Je me suis assise et j’ai versé des larmes de bonheur pendant trente minutes avant d’annoncer la « bonne nouvelle » à mes proches.

Cela dit, la pratique bouddhique fonctionne de façon plus merveilleuse encore. En effet, le 27 juillet, la banque m’a contactée pour me demander si je pouvais commencer à travailler immédiatement dans un autre département que celui pour lequel j’avais été embauchée. Je leur ai répondu : « Certainement, j’en serais ravie ! » et, quand ils m’ont décrit les charges liées à cet autre poste, ma joie s’en est trouvée décuplée. Lorsque j’ai avisé mon amie de cette nouvelle proposition, elle m’a dit : « C’est incroyable, on t’offre déjà une promotion alors que tu n’as même pas commencé à travailler ! » Elle m’a alors expliqué que l’emploi en question était d’un niveau supérieur au premier. J’étais sous le choc ! Ces mots de M. Ikeda résument bien mon expérience en matière de foi comme suit :

« Grâce à la foi dans la Loi merveilleuse[6], nous pouvons élargir la capacité de changer tout ce qui est négatif dans notre vie en quelque chose de positif. Nous pouvons transformer tous les problèmes en bonheur, les souffrances en joie, l’anxiété en espoir et l’inquiétude en sérénité. Nous trouverons toujours un moyen de progresser. »[7]

 Après plusieurs mois, je peux dire en toute sincérité que c’est le travail de mes rêves. Il s’agit d’un rôle à l’arrière-plan, ce qui me convient tout à fait puisque ma responsabilité régionale du Groupe des Feuilles d’érable consiste justement à soutenir, à l’arrière-scène, l’organisation de réunions au sein de la SGI, et ce, pour la Région centrale. De plus, cette banque est formidable, car elle se soucie vraiment de ses employés et de leur famille. Mon emploi inclut des avantages sociaux, des congés de maladie ainsi que des vacances. Mon salaire est plus élevé que ce à quoi je m’attendais et les horaires me conviennent parfaitement : je travaille les jours de semaine seulement, ce qui implique que mes soirées et fins de semaine sont libres pour mes activités bouddhiques. De plus, l’emplacement, qui est parfait, est situé à proximité de la ligne de métro, tout près de la gare Union [à Toronto]. À partir de là, si je marche un coin de rue vers l’ouest, le long de la rue Front, je parviens à l’hôtel Royal York qui fut le lieu de travail de ma mère pendant vingt ans. Et si j’emprunte plutôt la rue Wellington dans la même direction, j’arrive aux tours TD où mon père a travaillé pendant de nombreuses années, jusqu’à sa retraite en 2016. C’est pourquoi, sachant à quel point j’aime mon travail, je sais que mes parents seraient très fiers de moi.

Publié en janvier 2025 ère nouvelle    

 

[1] Le Groupe des Feuilles d’érable (aussi appelé Groupe des Fleurs de lotus blanc) est constitué de jeunes femmes entraînées à apporter leur soutien lors des réunions et autres activités de la SGI.

[2] Traduction libre de l’anglais, Faith into Action, World Tribune Press, non disponible en français, p. 91-92.

[3] « Sur la prière », Les écrits de Nichiren, p. 349.

[4] Emploi pour kosen rufu : le deuxième président de la Soka Gakkai, Josei Toda, a souligné qu’un emploi qui contribue à kosen rufu, ou à la paix mondiale, se caractérise par la beauté, le gain et la bonté. Il a déclaré : « Il y a trois critères pour choisir un emploi qui contribue à kosen rufu, ou à la paix mondiale : la beauté, le gain et la bonté. Tout le monde aspire à un emploi qu’il aime (la beauté), qui soit matériellement profitable (le gain) et qui lui permette de contribuer à la société (la bonté).

[5] Traduction libre, non disponible en français,  https://www.sokaglobal.org/fr/resources/study-materials/buddhist-study/the-wisdom-for-creating-happiness-and-peace/chapter-3-10.html.

[6] Loi merveilleuse : la vérité ultime de la vie. La Loi de Nam-myoho-renge-kyo.

[7] Traduction libre de l’anglais, non disponible en français, https://www.sokaglobal.org/fr/resources/study-materials/buddhist-study/the-wisdom-for-creating-happiness-and-peace/chapter-1-1.html.