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Une révolution familiale

October 1, 2016

Par Chiaki Aoki

Un jour de septembre dernier, Chiaki a noté une petite zone dégarnie, de la taille d’une pièce de deux dollars, sur la tête de sa fille de 13 ans, Miya. Elle lui a donc demandé ce qu’il lui arrivait. Toutefois, jusqu’à ce que sa mère lui en parle, Miya n’avait pas remarqué qu’elle avait perdu des cheveux. Il s’est avéré qu’elle se les arrachait en dormant. Toute la famille s’est donc mise de la partie pour transformer cette situation. Chiaki Aoki et les siens vivent à Vancouver, en Colombie-Britannique.

Miya, ma fille, est très sensible et ne montre pas ses sentiments.J’ai tout d’abord pensé que c’était une démangeaison temporaire de la peau. Cependant, comme la calvitie s’étendait de jour en jour, je l’ai amenée chez notre médecin de famille dans l’espoir d’obtenir une ordonnance pour la guérir. J’ai été très étonnée quand il m’a dit qu’il n’existait aucun médicament capable de soulager son mal. La trichotillomanie, trouble qui consiste à s’arracher les cheveux, peut être déclenchée par une dépression ou du stress. Le médecin nous a alors mentionné qu’on rencontre souvent ce problème chez les enfants âgés entre 9 et 13 ans. J’étais vraiment consternée d’apprendre qu’aucun remède ne pouvait guérir cette condition,et je me sentais profondément peinée que ma fille ait souffert autant sans que j’en aie pris conscience auparavant. J’ai récité Nam-myoho-renge-kyo*tous les jours pour Miya, pour qu’elle se libère de son stress et qu’elle arrête de s’arracher les cheveux dans son sommeil. Toutefois, chaque matin, j’en trouvais une grosse touffe à côté de son lit. Je m’effondrais alors en me demandant sans cesse pourquoi tout cela nous arrivait!

J’ai alors encouragé Miya en lui disant que c’était une excellente occasion de faire surgir sa propre foi inébranlable dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin. Je lui ai proposé de prier davantage et affirmé que nous n’abandonnerions pas, que nous gagnerions ensemble. Toutefois ma fille ne partageait pas mon enthousiasme. Elle paraissait épuisée et luttait pour avoir la foi et garder espoir. Six mois plus tard, alors que je récitais Daimoku* pendant une réunion des femmes de mon district, j’ai soudain compris que le problème de Miya n’était pas uniquement le sien. Il est devenu clair pour moi à ce moment-là que la seule façon de surmonter son problème de santé était que tous les membres de la famille prient ensemble, dans l’unité, selon le concept bouddhique qui nous rend « différents par le corps, un en esprit.»1 J’ai alors sincèrement expliqué à mes deux filles que nous devions surmonter nos difficultés grâce à une foi solide. J’ai également demandé à Amy, ma plus jeune, d’encourager Steve, mon mari, à faire Gongyo*avec nous pour le bien de Miya. J’avais confiance que les encouragements d’Amy le toucheraient profondément. J’ai moi aussi incité Steve, lui disant qu’il nous fallait maintenant pratiquer ce bouddhisme ensemble. « En priant en unité devant le Gohonzon*, nous pourrons sans aucun doute surmonter, en famille, le trouble de Miya », lui ai-je dit. À ma grande surprise,il a accepté et a commencé à faire Gongyo* et à réciter Daimoku* avec nous pour la première fois depuis longtemps. 

Dès le lendemain, nous nous sommes rendu compte que Miya avait cessé de s’arracher les cheveux. Son problème a maintenant complètement disparu. Ses cheveux ont également repoussé. Je suis sincèrement et profondément reconnaissante envers mes deux filles et mon mari.Grâce à cette expérience, j’ai compris que tout ce qui nous arrive a une signification profonde. Nous sommes désormais une famille plus harmonieuse. J’ai appris que nous pouvons surmonter nos difficultés si nous avons une foi sincère dans le bouddhisme de Nichiren, tel que pratiqué dans la SGI, et que nous récitons Nam-myoho-renge-kyo*quoi qu’il arrive. 

Cependant, Amy a aussi connu son lot de difficultés. Quand elle n’était qu’un bébé, on lui a diagnostiqué une maladie de la peau. Elle avait également un os du pouce mal formé,pour lequel elle a éventuellement subi une opération de la main. Nous avons surmonté cet obstacle avec de fortes prières devant le Gohonzon*. Plus tard,vers deux ans, Amy a commencé à réciterDaimoku*à peu près en même temps qu’elle a commencé à parler. Elle entonnait la récitation avec beaucoup de naturel, un peu comme les enfants répètent leurs chansons préférées, encore et encore.

C’est à l’âge de quatre ans qu’elle a commencé à faire Gongyo* avec moi. Maintenant elle le maîtrise très bien. Il lui arrive même parfois de diriger la prière aux réunions du Groupe de l’avenir. Elle nous rappelle, à nous les membres de sa famille, de prier tous les matins et tous les soirs! Amy comprend facilement que notre pratique bouddhique fonctionne. Après avoir récité Nam-myoho-renge-kyo* et les extraits duSûtra du Lotus tous ensemble, nous allons mieux. Nous le ressentons tous. Ainsi, notre famille a obtenu un autre bienfait de notre pratique bouddhique unie. Récemment, Steve a reçu d’une bonne compagnie une offre d’emploi fantastique, pour un poste assorti d’un salaire beaucoup plus élevé. Il a accepté la proposition et a donné ses deux semaines de préavis à l’entreprise pour laquelle il travaillait. Toutefois, le dernier jour avant de quitter, il a complètement changé d’avis. Il a demandé à son supérieur s’il pouvait rester. Il était pleinement conscient qu’il risquait de perdre les deux emplois par cette décision de dernière minute. Heureusement, son patron, qui était content que Steve ait changé d’avis, l’a invité à rester. Mon mari a ensuite dû expliquer à l’autre entreprise qu’après tout, il avait décidé de décliner leur offre. Il craignait que cela ne nuise à sa réputation, mais le PDG fut très gentil et compréhensif, lui disant que s’il changeait d’avis, il pourrait toujours l’embaucher dans l’avenir. Mon conjoint était désolé d’avoir pu créer des problèmes en revenant sur sa décision. Il a donc recommandé un ami dont les compétences correspondaient au poste vacant. Finalement, tout le monde était content.

Auparavant, Steve avait l’habitude de placer l’argent en premier. Maintenant qu’il est plus actif dans sa pratique bouddhique, il accorde davantage de valeur aux relations humaines. C’est ce qui l’a amené à garder le même emploi, car il apprécie beaucoup ses collègues de travail. Je suis heureuse de voir que mon mari accomplit sa révolution humaine et fait ressortir le meilleur de luimême.

Daisaku Ikeda mentionne :« Tolstoï, le célèbre auteur russe, écrit au début de son roman Anna Karénine : “Les familles heureuses se ressemblent toutes; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon.” Nos efforts centrés sur la foi, la pratique et l’étude du bouddhisme de Nichiren Daishonin sont la force motrice qui permet aux personnes et aux familles “malheureuses chacune à leur façon'' aussi bien de changer le cours de leur destin que de retrouver la vitalité et devenir des familles et des êtres humains heureux. »2 

En récitant Daimoku*devant le Gohonzon* et en restant toujours très proches de la SGI du Canada, forts dans notre détermination d’être « différents par le corps, un en esprit »,nous avons pu surmonter tous les obstacles. Chacune de nos difficultés nous a rapprochés et nous a permis de transformer notre karma en tant que famille. Je suis, à partir d’aujourd’hui, déterminée à polir ma vie pour que ma famille soit encore plus harmonieuse. J’ai décidé d’informer M. Ikeda que chaque membre de notre famille a développé une foi encore plus solide. Ce faisant, je sais que nous deviendrons encore plus heureux et plus unis que jamais.