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Faire de son rêve une réalité

March 23, 2018

Par Amit Bhadrawale

J’y suis parvenu grâce au soutien des membres de la SGI du Canada et de la Bharat Soka Gakkai (SGI de l’Inde), ainsi qu’à une pratique assidue du bouddhisme de Nichiren Daishonin, ainsi que par la lecture, puis la mise en application des orientations du président de la SGI, Daisaku Ikeda. D’aussi loin que je puisse me souvenir, j’étais constamment en proie à une grande colère face à l’injustice de l’existence, et je me demandais pourquoi les vies des gens différaient autant les unes des autres. Cela me paraissait tout à fait injuste! En septembre 2012, j’ai vécu une période difficile. Victime de problèmes relationnels et financiers, je me démenais pour pouvoir acquérir une éducation universitaire. Étant au plus bas, je n’entrevoyais pas d’issue. Au courant de mon combat, l’un de mes professeurs, qui était également un responsable au sein de la SGI en Inde, m’a initié à cette philosophie révolutionnaire. Nous sommes devenus amis, et avons commencé à discuter sur une variété de sujets. Le bouddhisme de Nichiren enseigne que la Loi merveilleuse de cause et d’effet régit tous les phénomènes, et que nous sommes responsables de notre propre vie. J’ai ainsi pris conscience que j’avais le pouvoir de transformer la mienne en créant des actions positives et ce, quel que soit mon karma. Cela ayant fait naître en moi un immense espoir, j’ai commencé à réciter Nam-myoho-renge-kyo* et à en apprendre davantage sur le bouddhisme.

Mon objectif était de poursuivre des études supérieures à l’étranger, mais ni moi ni ma famille ne possédions l’argent nécessaire. À l’époque, j’exerçais un emploi à temps plein qui me rapportait un bon revenu. Je ne pouvais pas me résoudre à quitter mon poste pour poursuivre un rêve. J’ai alors reçu des encouragements d’un pratiquant aîné, dont cet extrait d’une lettre de Nichiren : « Un sabre est inutile entre les mains d’un lâche. Le puissant sabre du Sûtra du Lotus doit être manié par une personne à la foi courageuse. »1 Ce passage m’encouragea profondément. J’ai continué à réciter Daimoku* de tout mon cœur devant le Gohonzon*, déterminé à réaliser mon rêve d’aller étudier à l’étranger. À cette époque, j’étais très malheureux au travail. Malgré mon statut de nouveau, mes collègues ne m’apportaient pas leur soutien. Lorsque je posais des questions, certains d’entre eux manifestaient de l’animosité envers moi et d’autres me criaient même dessus quand ils voyaient que je faisais les choses différemment. J’ai prié sincèrement pour transformer cette épreuve. Peu après, j’ai pris conscience que je pouvais choisir d’ignorer les actions et commentaires négatifs de la part des autres envers moi. Je me suis rendu compte que je réagissais à tout ce que mes collègues disaient ou faisaient. Au lieu de cela, je me suis concentré sur mes propres forces et mes compétences. Je me suis dit que si c’était le bon lieu de travail pour moi, les choses s’arrangeraient et, que si ce n’était pas le cas, une autre occasion se présenterait. Cette sagesse, je l’ai acquise grâce à ma récitation assidue de Nam-myoho-renge-kyo. Quelque temps plus tard, mon entourage a commencé à réagir plus positivement envers moi. J’ai alors constaté que je mettais ainsi en pratique le concept bouddhique de « non-dualité entre soi et son environnement » qui enseigne que « lorsque l’on change, notre milieu de vie se transforme aussi. » 

Mon souhait était toujours de partir étudier à l’étranger, mais je n’avais pas l’argent requis pour payer les frais de dossier des universités que je visais. Malgré cela, j’ai continué de parfaire ma récitation de Gongyo*, j’ai aussi demandé des orientations dans la foi, prié sincèrement et participé à des réunions de la SGI. Toutes ces causes m’ont permis de rester en tout temps serein, maître de moi-même et confiant dans le fait que je pourrais un jour atteindre mon objectif. À mon grand étonnement, sans même que je leur en fasse la demande, plusieurs amis proches me prêtèrent de l’argent pour que je puisse payer les frais relatifs à mes demandes d’admission. C’était une chose à laquelle je ne m’attendais pas. Bientôt, je reçus des acceptations d’admission de la part d’universités se trouvant à Auckland, en Nouvelle-Zélande, et à Saint-Jean de Terre-Neuve. J’ai pris la décision d’accepter l’offre venant du Canada, car mon objectif était d’obtenir un diplôme en ingénierie dans le domaine pétrolier et gazier, et je pressentais que je trouverais davantage d’opportunités au Canada. J’ignorais complètement comment  je pourrais trouver l’argent destiné aux frais de scolarité et aux dépenses quotidiennes. J’ai ardemment récité Daimoku afin de trouver une solution à cet obstacle. Afin de garantir mon admission, il ne me restait que deux mois pour constituer un dépôt de garantie d’un montant de 2 000 $. Ma famille et moi avons fait tout ce que nous pouvions, mais nous ne sommes pas arrivés à réunir ce montant avant la date limite. Toutefois, de façon mystique, le patron de mon père accepta de m’avancer tout à coup la somme nécessaire! Grâce à son soutien, j’ai été en mesure de garantir mon admission. J’ai ensuite envoyé une demande pour un prêt étudiant en hypothéquant ma propre maison ainsi que celle de mon grand-père maternel. C’était un sérieux risque, car si j’échouais à rembourser le prêt, ma famille en pâtirait. Malgré le défi occasionné, la famille de mon grand-père maternel et la mienne acceptèrent de plonger. 

Amit, s’exprimant lors d’une réunion de discussion du district Symphony à Mississauga, Ontario.

En juin 2013, le prêt destiné à couvrir mes frais de scolarité fut approuvé. Il me fallait maintenant effectuer une demande de permis d’études. Pour ce faire, je devais fournir des justificatifs attestant que je pouvais subvenir à mes besoins et faire la preuve de mes liquidités. Encore une fois, j’ai bénéficié de protection. Deux comptables agréés acceptèrent de se charger de ma demande de visa. Lorsque je leur ai confié que je manquais d’argent, ils me répondirent : « Complétons d’abord les documents et, lorsque vous aurez trouvé un travail sur place, vous pourrez nous régler nos frais. » Je leur en fus tellement reconnaissant que maintenant, je prie sans cesse pour la réussite professionnelle de tous les étudiants dans le monde qui font face à de telles difficultés. Je suis convaincu que si l’on désire contribuer positivement à la société, la Loi merveilleuse de Nam-myoho-renge-kyo fonctionnera à coup sûr. De plus, avant de partir pour le Canada, j’ai initié ma sœur au bouddhisme de Nichiren, et elle a commencé à le pratiquer. Soutenu par une prière assidue, les encouragements de mes responsables, le support de nombreux membres et ma ferme détermination à réussir, j’ai atterri à Saint-Jean de Terre-Neuve. Je suis rapidement entré en contact avec les membres locaux de la SGI sur place, et j’ai participé à diverses réunions. Je me suis consacré à ma pratique bouddhique et récité pour la prospérité des gens chez qui j’étais hébergé. Inquiet cependant de voir ma dette s’accroître, j’ai prié pour trouver un moyen d’arriver à la rembourser. J’ai pu décrocher un emploi à temps partiel dans une cafétéria. Toutes les personnes qui m’entouraient m’appuyaient beaucoup. Grâce à leur aide, j’ai pu obtenir des heures de travail supplémentaires, ce qui m’a permis de gérer efficacement mon budget.

En décembre 2014, juste avant de compléter ma maîtrise en ingénierie dans le domaine pétrolier et gazier, un autre problème a fait surface. Il me fallait trouver un travail avec un bon revenu le plus vite possible, car mon prêt servant à payer mes frais d’étude ainsi que les autres aides financières dont je bénéficiais ne me seraient plus octroyés. J’ai pris la décision, soutenu par une forte prière, de trouver coûte que coûte un emploi d’ici le 31 janvier 2015, sans quoi je courrais le risque de tout perdre. Cela paraissait impossible à l’époque en raison de la récession et des licenciements dans les secteurs canadiens des mines et du pétrole, mais j’ai persévéré malgré tout. Puis, un jour, alors que j’étais en poste à la caisse enregistreuse, un client est entré dans la cafétéria pour consommer un café. Au moment de payer, il s’adressa à moi et me posa une série de questions telles que « d’où je venais », « ce que j’étudiais », « quels étaient mes plans de carrière », etc. Il me communiqua son numéro de téléphone et me demanda de retourner l’appel, ce que j’ai immédiatement fait le lendemain matin et nous avons parlé un court moment. J’ai ensuite continué de prier avec la conviction suivante : « Et pourtant, même si l’on pouvait prendre la terre pour cible et la rater, même si l’on pouvait réussir à attacher le ciel, même si le mouvement de flux et de reflux des marées pouvait cesser et le soleil se lever à l’Ouest, jamais les prières du pratiquant du Sûtra du Lotus ne resteront sans réponse. »2

Amit, sur son lieu de travail.

À la même période, j’ai appris que ma mère avait de sérieux problèmes de santé et qu’elle avait dû être opérée. Je lui ai envoyé le peu d’argent qu’il me restait. Notre famille rencontrait alors de sérieux problèmes financiers. La situation était très démoralisante. Néanmoins, malgré les circonstances, j’ai continué de réciter Nam-myoho-renge-kyo pour surmonter à la fois mon propre karma et celui de ma famille. Et contre toute attente, le soir du 15 janvier 2015, j’ai reçu un message texte d’un numéro inconnu me demandant de lui communiquer mon adresse courriel. Je lui répondis et, quelques minutes plus tard, je recevais un courriel au sujet d’un poste à combler. Quelques jours plus tard, on m’appelait pour discuter du salaire. J’étais ébahi qu’on m’ait proposé un emploi qui semblait être apparu de nulle part. Cela résoudrait mes problèmes d’argent et me garantirait enfin une sécurité financière. J’ai donc accepté l’offre le 25 janvier, soit cinq jours avant la date butoir que je m’étais fixée. Pourtant, une question demeurait sans réponse… « Comment avais-je pu obtenir cet emploi? » J’ai posé la question à mon nouveau patron qui m’a appris que la personne que j’avais rencontrée à la cafétéria était un de ses clients. Ce dernier lui avait ensuite transmis mes coordonnées. Tout ce processus était véritablement mystique! Avec la foi dans le Gohonzon et des Daimoku fervents, je bénéficie désormais d’une sécurité financière. Je m’épanouis dans mon travail et j’ai déjà commencé à payer mes dettes. Je suis très reconnaissant envers le président Ikeda et les membres de ma chaleureuse famille de la SGI.

En janvier 2016, j’ai déménagé à Mississauga, en Ontario, pour un projet sur lequel j’œuvre actuellement. Je suis déterminé à accomplir ma mission pour kosen rufu* où que j’aille. Je déploie d’ailleurs tous les efforts pour contribuer aux activités de la SGI du Canada afin que nous puissions réaliser notre objectif de 10 000 pratiquants heureux d’ici le jour de la fondation de la Soka Gakkai, soit en novembre 2018!

 

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* Consulter le glossaire en troisième de couverture.

1 Les Écrits deNichiren, p.415.

2 Les Écrits deNichiren, p.349.