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Découvrir ma mission en transformant mon karma

June 15, 2023
Par Jarett Burke 

J’ai grandi dans une petite ville au Cap-Breton[1] , dans une famille nombreuse, bien soudée et aimante. Cependant, des problèmes de dépendances au sein de ma famille généraient des périodes d’instabilité et je me sentais souvent angoissé. Dès l’âge de treize ans, mon médecin m’a prescrit un médicament contre l’anxiété. Comme ce médicament apaisait mes inquiétudes, on me l’a prescrit de façon continue, et je ne m’en suis jamais soucié.

Dans la vingtaine, j’ai déménagé dans la grande ville de Toronto, après avoir obtenu une bourse d’études prestigieuse qui faciliterait mon entrée dans une école de cinéma. En apparence,tout allait merveilleusement bien pour moi : j’étais en excellente forme, en bonne santé et je partais à l’aventure. En réalité, j’avais une faible estime de moi, j’étais en proie à de nombreux doutes, et les dérives de ma famille dans les méandres des dépendances me plongeaient dans la panique et l’effroi.

Après mon arrivée à Toronto, mon état de santé s’est vite dégradé. Je ressentais de vives douleurs physiques et mentales que les médecins n’arrivaient pas à expliquer. Une fois ma maîtrise en poche, je suis retourné dans ma région natale où mon état de santé n’a cessé de se dégrader au point de me clouer au lit la plupart du temps. Je me sentais complètement vaincu et j’ai souffert ainsi en silence pendant des années jusqu’au jour où j’ai rencontré un médecin qui me révéla que le médicament qui m’avait été prescrit il y a dix[1]sept ans était en fait un tranquillisant dont la prise prolongée était extrêmement dangereuse et qui entraînait une très forte dépendance. Sous le choc, je savais qu’il fallait que je cesse de prendre ce médicament,faute de quoi je ne retrouverais jamais la santé.

L’arrêt progressif de ce médicament a été une épreuve particulièrement difficile à surmonter, qui a duré dix mois et qui a provoqué d’atroces effets secondaires,tant physiques que psychiques. J’ai dû rester complètement alité à la fin de ce processus. Les spécialistes m’ont diagnostiqué une lésion cérébrale toxique causée par la consommation prolongée du médicament, et ont ajouté que la science nécessaire pour soigner une telle lésion ne serait pas au point avant au moins cinquante ans. J’étais anéanti.

En quête de réponses, j’ai contacté un site web de surveillance et j’y ai exposé l’historique d’erreur de diagnostic et de traitement médical inadéquat dont j’avais été victime. Mon témoignage a été mis en ligne et, de façon mystique, j’ai reçu un message de Hanako, une Britannique qui avait vécu une expérience d’erreur médicale similaire. Nous avons communiqué régulièrement et elle m’a finalement confié que sa pratique bouddhique lui avait permis de surmonter les conséquences de sa maladie. Comme je désirais en savoir davantage, elle m’a fait parvenir des livres sur le bouddhisme tel que pratiqué dans la SGI et je me suis empressé de les lire. Bien que je pouvais à peine m’asseoir, j’ai commencé à réciter Nam-myoho-renge-kyo*.

Un des livres que Hanako m’a fait parvenir était « A Youthful Diary: One man’s journey from the beginning of faith to worldwide leadership for peace » (non disponible en français)[2]. Ce recueil relate les premières années de pratique [bouddhique] du président de la SGI,Daisaku Ikeda. Il a lui aussi souffert de maladie et on lui avait prédit qu’il ne vivrait pas très longtemps. J’ai pu m’identifier à ses combats ainsi qu’à sa détermination à remporter la victoire quoi qu’il arrive. Si le président Ikeda avait pu persévérer jour après jour et mener une longue vie en bonne santé, alors moi aussi je pouvais le faire !

Jarett et Hanako dans un parc
dans le centre-ville de Londres.

Nichiren Daishonin écrit : « De la maladie naît l’aspiration à entrer dans la Voie »[3] . Durant les années où j’ai lutté seul face à cette maladie, je me suis toujours dit qu’il devait y avoir un sens profond à mon horrible condition. Cela me semblait injuste et dénué de sens, mais cela suscitait aussi en moi un profond désir d’aider les autres. Grâce aux paroles puissantes de Nichiren Daishonin, à la pratique [bouddhique] ainsi qu’à l’exemple de mon mentor Daisaku Ikeda, j’ai commencé à lutter pour recouvrer la santé et pouvoir un jour aider ceux et celles qui seraient confrontés à des circonstances semblables aux miennes.

Cet engagement a redonné du sens à ma vie et je savais qu’en transformant ma maladie en victoire, je pourrais vraiment faire une différence dans le monde. J’ai alors décidé que, indépendamment de la façon dont je me sentais, je réciterais Daimoku* et j’étudierais chaque jour. Lorsque je souffrais de terribles symptômes et que je ne pouvais pas pratiquer, je prenais une nouvelle détermination le lendemain. Tel qu’il est mentionné dans « The Record of the Orally Transmitted Teachings » (non disponible en français) :

« D’un matin à l’autre, nous nous levons avec le Bouddha ; soir après soir, nous nous couchons avec le Bouddha[4] . »

Après quelques mois de pratique bouddhique, j’ai reçu le Gohonzon* en novembre 2017 et je me suis vraiment investi dans les activités de district. Comme le déclare Nichiren Daishonin dans cet extrait :

« Exercez-vous dans les deux voies de la pratique et de l’étude. Sans pratique ni étude, il ne peut y avoir de Loi bouddhique.Vous ne devez pas seulement persévérer vous-même ; vous devez aussi enseigner aux autres[5] . »

Mon environnement a commencé à se transformer positivement et j’ai retrouvé l’espoir pour la première fois. Jamais je n’aurais pensé reprendre le travail et je me disais que je serais endetté et pauvre jusqu’à la fin de mes jours. Mais, grâce à tous mes efforts, l’impossible est devenu possible, et j’ai été capable de travailler un peu à partir de la maison. De plus, mes relations avec ma famille se sont améliorées, et Hanako et moi sommes devenus un couple. J’étais bien entouré et j’entrevoyais à nouveau un avenir plus radieux.

Encouragé par le président Ikeda et par Hanako, j’ai décidé de mettre Nam-myoho-renge-kyo au centre de ma vie chaque jour, et j’ai continué à en ressentir les bienfaits. Rapidement, on m’a proposé un deuxième emploi à distance, que j’ai accepté. Mes deux employeurs m’ont aussi confié davantage de responsabilités. Hanako et moi avons emménagé dans un superbe appartement. J’ai également appris que je souffrais de la maladie cœliaque, ce qui avait aggravé mes lésions préexistantes au niveau du cerveau et du système nerveux central. Malgré tous ces changements positifs dans ma vie, le traitement contre les séquelles à long terme de la maladie cœliaque a exacerbé tous mes symptômes neurologiques, et je ne pensais pas pouvoir recouvrer un jour la santé. Mais grâce à la communauté de la SGI, solide et bienveillante, j’ai persévéré et je me suis fondé sur le lien de mentor et disciple dans ma propre vie. Face aux impasses, j’ai agi en imaginant ce que le président Ikeda aurait fait à ma place.

Tout en suivant l’exemple de Daisaku Ikeda, j’ai continué à agir, malgré les douleurs chroniques et l’épuisement, et j’ai été stupéfait de voir ma situation se transformer encore une fois. Tout d’abord, le gouvernement du Canada a amendé son programme d’aide au remboursement des prêts étudiants pour les personnes atteintes d’un handicap grave, et j’ai pu ainsi bénéficier d’un allègement pour le remboursement de mes dettes d’études. Un versement excédentaire incorrect à mon encontre a aussi été annulé. Enfin, avec le peu d’argent que j’avais gagné grâce à mes emplois à distance, je suis parvenu à rembourser l’intégralité du solde sur le relevé de ma carte de crédit. Pour la première fois de ma vie, je n’avais plus aucune dette !

En 2020, lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé et entraîné une vague de mises à pied, au lieu de perdre mon emploi, j’ai obtenu une augmentation de salaire de la part de mon employeur ! Très reconnaissant de cet état de fait, j’ai décidé de travailler à temps plein et de surmonter mon karma financier une fois pour toutes. Cependant, durant la pandémie, nous ne pouvions plus tenir d’activités bouddhiques en personne. Ce soutien m’a manqué et je me suis retrouvé dans une impasse. J’ai demandé des encouragements à Tony Meers, qui était alors directeur général de la SGI du Canada. Il m’a incité à organiser des réunions en ligne. Il m’a alors confié que les technologies de diffusion en continu lui permettaient de participer à un plus grand nombre de réunions à travers tout le Canada, comparativement à ce qu’il pouvait faire par le passé.

Il ne tenait qu’à moi de faire en sorte que cela se produise. J’ai commencé à organiser, pour mon district, des sessions hebdomadaires de Daimoku* en ligne, et ce malgré des douleurs physiques constantes et des horaires de travail plus longs. De façon incroyable, six mois plus tard, mon employeur m’a proposé de travailler à distance à temps plein avec des horaires flexibles. Ainsi, j’avais un meilleur poste et je gagnais plus d’argent que jamais auparavant. J’avais surmonté mon karma financier !

Grâce à la puissance du Gohonzon*, je me suis prouvé à moi-même que j’étais capable de transformer des situations inextricables et des revers en de formidables opportunités pour me développer. Pour la première fois de ma vie, je suis devenu véritablement heureux et confiant, et je sais que je suis sur la bonne voie pour accomplir ma révolution humaine[6].

Mon prochain objectif est de recouvrer complètement la santé. Tant que je suivrai ces encouragements du président Ikeda, je sais que je remporterai la victoire :

« Lorsque votre détermination change,tout commence à bouger dans la direction que vous souhaitez. Dès l’instant où vous décidez d’être victorieux, chaque nerf et chaque fibre de votre être s’oriente immédiatement vers votre réussite. En revanche, si vous pensez « Cela ne marchera jamais » alors, à ce moment-là,toutes les cellules de votre corps vont flancher et abandonneront le combat[7] . »

Le chemin vers la guérison totale de la maladie est évident. Je suis déterminé plus que jamais à démontrer une preuve factuelle de victoire en recouvrant pleinement ma santé grâce à la pratique bouddhique. Je ne me laisserai pas vaincre et je ne renoncerai jamais.

 Publié en octobre 2023 ère nouvelle   

 

[1] Le Cap-Breton est une île située sur la côte de l’Atlantique qui fait partie de la province de la Nouvelle-Écosse. En plus des paysages côtiers d’une grande beauté, vous y découvrirez une culture vibrante teintée de jolies traditions venant, entre autres, de la nation autochtone des Micmacs, des Acadiens et des colons gaéliques européens qui se partagent le territoire depuis très longtemps.

[2] Traduction française provisoire du livre A Youthful Diary: One man’s journey from the beginning of faith to worldwide leadership for peace (Journal de jeunesse : le parcours accompli par un homme depuis ses premiers pas dans la foi jusqu’à son rôle de chef de file mondial en faveur de la paix) .

[3] « Le bon remède pour tous les maux », Les écrits de Nichiren, (Écrits), p. 948.

[4] Traduction française provisoire, The Record of the Orally Transmitted Teachings, Chapter Ten:The Teacher of the Law, Sixteen Important Points, (non disponible en français), p. 83. Le Recueil des enseignements oraux, « Seize points importants concernant le chapitre “ Le maître de la Loi ” ».

[5] « La réalité ultime de tous les phénomènes », Écrits, p. 390.

[6] Révolution humaine : Le second président de la Soka Gakkai. Josei Toda, utilisait le terme « révolution humaine » pour décrire le processus de l’atteinte de la bouddhéité – une transformation personnelle réalisée grâce à la pratique du bouddhisme de Nichiren Daishonin au sein de la SGI. Cette transformation implique de briser les chaînes de notre « petit soi » centré sur notre égo et de révéler notre « grand soi », processus par lequel nous expérimentons une profonde compassion et agissons joyeusement pour le bien d’autrui, et ultimement, pour celui de toute l’humanité.

[7] Traduction provisoire. www.daisakuikeda.org/sub/quotations/theme/attitude.html. *Consulter le glossaire en troisième de couverture.